Vol d'entraînement - Partie 1
- 27 juin 2018
Je suis parti en vol avec Jean-Claude, le Chef-Pilote, faire un peu de maniabilité en vue du Hop Tour. Après le briefing, j’effectue la visite prévol du F-HGUY. Installation à bord, démarrage moteur et nous roulons pour le point d’attente D10. Pas de souci au niveau des essais moteurs, appel à la tour et nous décollons piste 10.
Éloignement dans le sud des installations, on commence par un virage à gauche à 45° d’inclinaison. Puis pareil à droite. Le but du jeu est de ne pas changer d’altitude et d’anticiper pour sortir au bon cap. On attaque ensuite le décrochage, pompe essence sur marche, réchauffage carburateur sur chaud et régime moteur au mini. On tire sur le manche pour garder une trajectoire horizontale et on attend le décrochage. On rend ensuite la main au moment de l’abattée et on passe plein gaz. La perte d’altitude est d’environ 300 pieds.
Puis virages en vol lent. Pour revenir au terrain, Jean-Claude me demande d’utiliser le haut-parleur et le micro à main. On comprend mieux pourquoi le casque a été inventé ! Il est dur d’entendre la voix du contrôleur par dessus les bruits du moteur. Dur mais pas impossible. Arrivé à la verticale de la piste, simulation de panne moteur. Vitesse de finesse max 135 km/h et on revient sur la piste.
Remise de gaz et tour de piste pour un atterrissage de précision. Il faut essayer de toucher les roues sur un point choisi à l’avance. Je touche au premier essai sur le point cible de la piste (deux grandes bandes blanches). On repart en tour de piste, cette fois-ci pour la piste 14. La finale 14 est confondue avec la finale 10, il faut virer un peu avant le seuil de la piste 10 pour s’aligner sur la piste 14. Je touche après le marquage 14, donc c’est reparti pour un tour ! Au second essai, j’atterris sur le marquage. Freinage puis roulage jusqu’au parking club.
Bilan de ce vol
Voler avec un instructeur permet de réaliser des manœuvres qu’on ne fait pas d’habitude. Cela permet aussi de remettre à jour ses connaissances et affiner son pilotage pour une plus grande sécurité par la suite. Le travail d’un instructeur est aussi important avant qu’après le PPL.