Portes ouvertes à l'ACRIV
- 8 mai 2019
En cette journée de commémoration, l’aéroclub a organisé une opération portes ouvertes. Au programme : hélicoptères, deux Rafale, Yak 3. Un hommage a été rendu à Gaël Taburet, dernier pilote de la seconde guerre mondiale au sein de l’escadrille Normandie-Niémen. Beaucoup de monde malgré une météo incertaine.
J’arrive vers 9h00 à l’aéroclub où une vingtaine de membres sont déjà présents. Après une tournée de poignées de main, Daniel, le coordinateur de la manifestation, entame le briefing précisant comment va s’organiser la journée ainsi que nos affectations respectives. Pour la matinée, nous serons repartis en deux équipes, la première gérera l’accès au site tandis que l’autre préparera le hangar. Nous revêtons nos gilets haute visibilité et partons chacun à nos postes. Vers 12h00, un grondement sourd se fait entendre suivi du sifflement strident des deux Rafale qui passent en trombe au-dessus de nos têtes. Les alarmes des voitures garées sur le parking de l’aérogare se sont toutes déclenchées. Bruyants les Rafale !
Après quelques passages à basse altitude, les Rafale atterrissent et viennent se parquer légèrement en retrait sur le tarmac de l’aéroclub. Ils sont ensuite tractés pour être placés côte à côte. Installation des barrières et de la signalétique pour le public. Il est temps d’ouvrir le portail devant lequel une immense foule s’est constituée. Daniel m’oriente vers le sas d’exposition de l’hélicoptère de la gendarmerie pour canaliser les visiteurs. Vers 14h30, un coup de vent amené par un cumulonimbus renverse une grande partie des barrières. Heureusement, la pluie battante avait refoulé le public sous le hangar. Une fois le grain passé, tout est revenu en ordre.
À 15h00, cérémonie commémorative autour de la plaque de Gaël Taburet posée sur le mur du hangar, dont un pan a été décoré avec des bleuets peints pour l’occasion. Vers 16h00 nous sommes informés que les Rafale et le Falcon 10 doivent repartir plus tôt pour éviter le mauvais temps sur leurs trajets de retour. Il faut donc évacuer la zone pour la mise en route. Les Rafale sont tractés jusqu’au taxiway car le souffle des réacteurs est bien trop fort. En effet, il ne faut pas transformer les visiteurs en poulets rôtis ! Puis c’est au tour du Yak 3 d’être poussé sur le tarmac. Le V12 démarre dans un grondement sourd. Nous rangeons alors les dernières barrières et reconduisons le public restant vers la sortie.
Après cette journée de manifestation riche en avions et en public, toute l’équipe d’animation s’est retrouvée devant un verre de l’amitié bien mérité !