Pau-Albi 26 juillet
- 26 juillet 2018
Ce matin, le plafond est à 400 pieds, autrement dit interdit au vol VFR. Il ne reste plus qu’à attendre que le ciel se dégage d’autant que cette poix est localisée sur Pau. A 10 nautiques de là, le ciel est clair. 8H30, briefing pour le vol qui doit nous amener à Albi. Quand, ça c’est une autre histoire… Je passe le temps en nettoyant l’avion, à vérifier le niveau d’huile, à ranger l’intérieur et à discuter avec les uns et les autres.
A 10H30, distribution des rations de combat, parce que nous sommes chez les militaires. Dans le civil, ça doit s’appeler panier-repas. Vous voulez voir à quoi cela ressemble, et bien c’est en photo là ! Une fois déballé, il y a la quantité, j’ai pris le contenu en photo sur l’aile de l’avion :
salade de thon
pâté (car c’est un sac rouge, il existe aussi des sacs blancs et jaunes, devinez pourquoi !)
chips
compote de pommes
madeleines au chocolat
Le flouté c’est pour ne pas faire de pub ! Cette ration sera avalée à 11 H 30 et prêt pour le combat !
Enfin arrive l’heure tant attendue du décollage ! Il est 13H37. Toute une matinée à attendre sous le soleil. La température atteint maintenant 36 °C.
J’atterris sur la piste d’Albi après 1H40 de vol. L’aérodrome d’Albi a la particularité d’avoir une piste traversée par un circuit automobile. Pour se poser, il suffit juste de viser entre deux passages d’automobiles… ( non, je blague ! )
Je roule jusqu’au parking et là une roue s’enfonce dans un trou sur l’herbe. Heureusement, il y avait de l’aide autour de moi. J’ai filmé cette mésaventure mais je la garde pour moi !
Dans les salons du circuit automobile qui jouxte l’aérodrome, nous assistons à une conférence de Henri-Gilles Fournier, un des dernier pilotes du Concorde, qui nous relate son quotidien avec cet appareil.
C’était un avion complexe à faire voler. Il croisait à la bagatelle de 60 000 pieds et volait tout droit du fait de l’inertie liée à la vitesse. Un mouvement sur la commande de profondeur et vous preniez (ou perdiez) 5000 pieds !
Après cette intervention riche de confidences techniques, nous prenons le bus pour aller dans le centre d’Albi. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous sommes attendus (la preuve en photo). Le tour aérien des jeunes pilotes n’est pas passé à Albi depuis 17 ans.
Nous avons une heure libre pour visiter la ville avant d’être accueillis à la mairie pour quelques discours officiels et un buffet de soirée. Un petit diaporama pour vous montrer à quel point la ville est jolie.
La soirée se termine par un trajet en bus jusqu’au lycée agricole qui nous héberge pour la nuit.