Navigation sur Redon
- 27 février 2019
Grand ciel bleu avec température estivale, ce mercredi de février est bien parti pour devenir une ballade en avion. Navigation prévue pour Dinard pour voir la mer sous le soleil. Cette fois-ci, nous partirons en Cessna 172 que j’ai recommencé à piloter depuis janvier.
Vérification des papiers du F-GCHM, le Cessna 172N de l’aéroclub, et actualisation du devis de masse avec la fiche de pesée. Coup d’œil à la météo, les stations de Bretagne annoncent CAVOK (plafond et visibilité OK). Je prends les clés et me dirige vers le hangar. Visite prévol et vérification manuelle du niveau d’essence. 130 litres sont répartis dans les deux réservoirs, impossible donc d’embarquer trois passagers car l’avion dépassera sa masse maximum autorisée. Comme on ne peut vidanger l’essence en trop, je décide de partir avec ma sœur sur Redon. L’aller-retour consommera les trente litres. En plus, cela me fera réviser les arrivées sur terrains non contrôlés.
Après une petite heure de vol, nous voilà revenus à Rennes. J’embarque alors mes parents, non sans avoir vérifié derechef le niveau d’essence, les jauges n’étant pas précises. Remise en route et roulage vers le point d’attente D10. J’aurais dû attendre un peu plus avant de repartir. En effet, c’est l’heure de pointe à l’aéroport, tous les départs et arrivées des lignes régionales se sont succédées les unes après les autres. Ce qui comme vous pouvez le voir sur la photo, crée des embouteillages au point d’attente !
Décollage et montée à 2000 pieds en direction du sud. Je tourne dans la CTR en évitant les villages. L’humidité de l’air semble plus élevée que tout à l’heure, brouillant l’horizon de fin d’après-midi. Tout le monde est content à bord, le Cessna offre une meilleure visibilité du sol grâce à ses ailes hautes ainsi que plus d’espace pour les jambes par rapport au DR 400 ! Après une trentaine de minutes, je mets le cap vers Rennes. Je suis autorisé à m’intégrer en étape de base. Dernier virage et atterrissage piste 10.