Le VFR de nuit, c'est chouette !

C’est par une nuit fraîche d’août que je découvre le vol de nuit avec mon instructeur Michel en DR400. Pas de vent, pas de lune et des nuages absents, une véritable “tempête de ciel étoilé” pour apprendre à piloter dans le noir.

Briefing dans la salle des instructeurs sur les différences entre le VFR de jour et le VFR de nuit (réglementation, emport carburant..). On rejoint ensuite l’avion au parking. Lampe de poche en main, on réalise le tour de l’avion. Installation à bord et check-list de mise en route. Vérification des abords et démarreur activé, le moteur s’ébroue dans un ronronnement régulier. Message radio à la tour qui nous autorise à rouler. Il suffit maintenant de trouver la ligne jaune du taxiway avec les phares de roulage et d’atterrissage allumés. Plus simple à dire qu’à faire, heureusement que Michel est là pour m’aider à y voir plus clair ! 😁

Essais moteur concluants, je m’annonce prêt au départ. Aligné piste 28, la tour m’autorise à décoller. Plein gaz, l’avion accélère dans la nuit. Je m’efforce de maintenir l’axe de piste et à 100 km/h, j’affiche 8 degrés d’assiette de montée sur l’horizon artificiel. Virage à droite pour effectuer le tour de Rennes. J’entame ensuite des montées et des descentes pour prendre en main le pilotage de nuit. Michel me montre ensuite tous les points d’entrées de la CTR de Rennes.

Après une quarantaine de minutes, il est temps de retourner aux installations. Radiale VOR pour rejoindre la verticale de la piste qui est peu lumineuse par rapport à la ville. Je m’intègre en vent arrière sans perdre la piste de vue. Le tour de piste étant à 1500 pieds au lieu de 1100 pieds, il est nécessaire de rallonger la vent arrière pour rattraper le plan à 3 degrés de la finale.

Dernier virage et la rampe d’approche lumineuse de la piste se dresse devant nous. La gestion du plan de descente est plus difficile que de jour à cause de l’absence des repères usuels comme l’horizon. Les feux d’entrées de piste passent sous l’avion, réduction des gaz et arrondi. Le train d’atterrissage touche le bitume, on est de retour sur la terre ferme ! Roulage jusqu’au parking de l’aéroclub et arrêt moteur. Ce premier vol découverte m’a fortement plu, j’attends le prochain avec impatience !