Décrochages dans la nuit
- 4 octobre 2019
Les journées raccourcissent en automne. Un avantage indéniable pour le VFR de nuit car la vigilance s’en trouve accrue. Au programme de la soirée, vol lent, décrochages et entraînement à la panne moteur. Le tout saupoudré de 360 de retardement et retour au terrain au VOR. En avant pour une nouvelle leçon !
La station de 100LL de Rennes fermant à 20h00, j’arrive en avance pour effectuer le plein du DR400. Je suis aidé par un autre pilote qui souhaite lui aussi passer la qualification de nuit. Le plein effectué, je rejoins Michel, mon instructeur, à la salle de briefing. Celui-ci terminé, nous rejoignons l’avion au parking. Visite prévol, installation à bord et démarrage moteur. Je copie l’ATIS puis contacte la tour de contrôle pour un décollage en 28 et un vol local secteur nord. Essais moteur concluants, je m’aligne sur le trait de piste central. Plein gaz et à 100 km/h, j’affiche 8 degrés d’assiette de montée. On distingue à l’horizon les dernières lueurs violettes du crépuscule.
Stabilisé à 2500 pieds, Michel me demande d’effectuer un 360 de retardement par la gauche. C’est un virage qui doit durer 2 minutes à inclinaison constante. Je recommence ensuite l’exercice mais cette fois-ci par la droite. Les deux virages sont dans les temps à part celui à droite qui a été un peu plus long. On enchaîne avec le vol lent, soit une vitesse de 30 km/h au-dessus du décrochage. On termine l’exercice avec deux décrochages, un en lisse puis avec volets sortis. Michel me demande ensuite de revenir au terrain. J’utilise le VOR pour rejoindre la verticale de la piste.
Simulation de panne moteur au-dessus de la piste. J’effectue rapidement, à titre d’exercice, la check-list “recherche de panne”. Pompe à essence en marche, réchauffage carburateur sur chaud, mixture sur riche, réservoir ouvert, magnéto sur BOTH… Je débute ensuite l’encadrement. La principale difficulté est de ne pas perdre de vue la piste dans la nuit ! Je touche en début de piste puis plein gaz pour un tour de terrain par la gauche. Un ATR étant aligné sur l’ILS, le contrôleur nous demande de raccourcir notre vent arrière pour atterrir devant celui-ci. Je débute alors la descente pour rejoindre le plan à 3 degrés de la finale. Atterrissage puis piste libérée par Delta. Roulage jusqu’au parking et arrêt moteur. Michel débriefe mon vol en m’indiquant les points à améliorer.
58 minutes à faire l’oiseau de nuit, il est temps de rentrer au nid !