Albi-Aurillac 28 juillet

Aujourd’hui dernière étape du HOP! Tour 2018… Enfin, peut-être, parce que la météo ne s’annonce pas fameuse.

Au briefing météo, le temps sur Aurillac est exécrable, il pleut de façon orageuse. Nous devions partir ce matin et, de fait, le départ est reporté à, peut-être, cet après-midi.

En attendant, pour nous occuper, nouvelle interrogation surprise ! Cette fois, ce sont des questions sur l’histoire de l’aviation. Quelques exemples :

• Quand la première école de pilotage a-t-elle été fondée ?
• Quel avion, B747 ou Concorde, a volé le premier ?
• ….

Que des questions où je n’étais pas encore né donc pas facile d’y répondre…

Après cette surprise, un bilan collectif de ce Tour avec les points forts et les points à améliorer puis une présentation par Jean-Luc, qui dans la vie est commercial chez ATR, du dernier né de la gamme. J’ai appris que ce bimoteur équipé de 2 turbines Pratt & Whitney fait partie des avions qui atterrissent le plus court, puisqu’en 890 mètres, l’affaire est pliée (en vol commercial, c’est 1200 mètres, histoire que les passagers ne finissent pas tous en pékinois !). Le pilote dispose de lunettes en réalité augmentée qui permettent de voir la nuit en 3D le terrain via des caméras infrarouges et d’un affichage tête haute pour les paramètres de vol. Il est par ailleurs certifié 120 minutes sur un seul moteur ce qui lui permet de survoler des zones hostiles. Hostiles ne signifie pas guérilla mais désert, étendue maritime, etc.

Il est midi et toujours pas de visibilité. L’Antonov et le DC3 sont partis devant. L’A2 a dû se dérouter, seul le DC3 a pu se poser en IFR sur Aurillac mais il pleuvait tellement que tout le monde est resté à bord.

J’en profite pour déjeuner de mes sandwichs jambon - emmental qui devaient me sustenter en vol mais qui finiront albigeois.

14H00 : Le briefing météo annonce une éclaircie dans l’après-midi, il faut se tenir prêt à décoller rapidement dès que l’on nous donnera le feu vert.

Du tracé initial qui faisait une boucle pour survoler le Massif Central, il ne reste globalement qu’une ligne droite pour aller vers Aurillac et direct sur l’aérodrome en passant par la vallée.

Nous devons donc aller au plus vite pour éviter que les derniers avions atterrissent pendant dans la nuit.

Finalement je décolle à 16H30. Le plafond est à 4500 pieds et je vole à 4000 pieds. Cela pourrait paraître haut mais par ici le sol est à 2700 pieds, ce qui fait 1300 pieds entre moi et la terre ferme, soit un petit 400 mètres…

J’arrive à Aurillac au bout d’ 1H20 de trajet et parque l’avion pour la nuit, c’est fini de voler pour aujourd’hui et demain. Je ne le reprendrai que pour mon retour sur Rennes.

Ici tout est prêt pour le final de demain. Les Rafale sont arrivés et ont été hangarés. En passant, j’ai pu aller voir le cockpit du Falcon 50 Marine sur le tarmac et direction le boulodrome qui va nous accueillir pour la soirée.