Albi 27 juillet
- 27 juillet 2018
Maintenant, quand on me demandera : “Et pour toi, ça c’est passé comment au lycée ?” Je pourrai répondre : " Et bien, j’y ai surtout dormi…"
… puisque nous avons pris le petit déjeuner à la brasserie de l’aéroclub !
Nous n’avons pas loin à aller pour rejoindre le circuit automobile d’Albi-le Séquestre où nos organisateurs nous ont fait la surprise de réserver le circuit rien que pour nous. Nous allons faire des tours de circuits à bord de Mitjet. Ce sont des voitures spécifiques pour le circuit avec un moteur Renault de 230 CV et une boite séquentielle à 6 vitesses.
Le tracé est très rapide, essentiellement constitué de grandes lignes droites avec 15 virages et chicanes assez fermés. Après avoir enfilé un casque réglementaire, je m’installe à bord à côté du pilote et c’est parti pour 2 tours de piste dans une ambiance course.
Accélération et freinage sont très impressionnants sur un circuit, je suis en appui avec les pieds sur le plancher du véhicule pour ne pas être balloté dans tous les sens malgré un harnais 4 points, similaire à celui d’un avion. Nous prenons plus de 180 km/h en ligne droite, ce qui est rapide mais c’est mon quotidien en ce moment avec mon petit DR 400 !
Les côtés de la voiture étant ouverts, à l’arrivée, ma combinaison bleu ciel est à pois noirs, ce sont les débris de pneus qui sont entrés dans l’habitacle. Cela donne la mesure des contraintes que subissent ces mécaniques de compétition.
Après cet épisode automobile matinal, retour aux avions où un jeune public nous attend déjà. L’amphi-cabine se déroule sous un soleil plus que lumineux et, comme dit mon Président FFA, avec le chauffage à fond, puisqu’il fait 36 °C à l’ombre avec un ressenti de plus de 40 sur le tarmac.
J’ai donné sans compter des flammes et des avions imprimés 3D car Albi est l’avant-dernière étape du tour et il m’en reste encore un bon peu. Je crois que j’en ai un peu trop fabriqués…
A 16H15, voltige avec un CAP 10C, C pour carbone. Celui que je pilote à l’ACRIV est d’une génération précédente. C’est l’avion du club Midi-Pyrénées Voltige, immatriculé F-GMPV, devinez pourquoi !
Je suis le dernier à monter à bord pour la journée. Évidemment j’ai volé avec une instructrice, Myriam. Cet appareil est largement plus vif aux ailerons que celui de l’ACRIV. Mon premier tonneau a été vraiment rapide !
Enchaînement de renversements (y compris par la droite malgré la rotation opposée du moteur), de boucles, d’avalanches, d’immelmann,…. tout y est passé. Les vrilles (spin en anglais) sont plus que faciles, on y entre et on en ressort comme on veut. Myriam m’a ensuite réalisé quelques figures de voltige de sa composition puis j’ai géré l’atterrissage, au bout d’une petite demi-heure de pur plaisir.
L’automobile c’est bien, l’avion c’est mieux !
À 17H30, l’aérodrome ferme ses portes au public et nous allons au briefing pour préparer notre vol de demain qui nous emmènera à Aurillac, dernière étape du HOP! Tour, déjà !
20H00, dîner de gala dans une salle de réception avec les photos souvenirs de cette journée mémorable pour tous. Retour à l’aérodrome pour rejoindre le bus qui nous ramène au lycée pour y dormir (…encore !).